10ème Colombe d'Or
Juan-Les-Pins les 4, 5 et 6 Mai 2001


Un reportage de Didier LAURINI

C'était ma première participation à cette manifestation et je dois avouer que j'ai passé là-bas, cinq jours extraordinaires. Je vais essayer de vous décrire avec le maximum de détails ce que j'ai vécu. Ma participation à ce congrès a été organisée par Pascal Chambaut et Jean-Pierre Vallarino et je les remercie chaleureusement d'avoir su faire les choses avec autant de délicatesse.

PromptoL'OUVERTURE DE LA FOIRE MAGIQUE

Jean-Pierre Vallarino, Audouin Rambaud et son équipe accueillent les premiers arrivants, remettent les badges, un programme et un cadeau : il s'agit du chéquier magique de Jean-Pierre Vallarino, qui vaut tout de même 190F! Je retrouve des connaissances et amis de longue date. Il y a du beau monde et parmi les congressistes et autres conférenciers, je dénombre Gérard Majax, Jean-Yves Prost, Prompto et Promptette, Francis Tabary, Salvano, Kind of Magic, Luc Parson, Mac Ronay, Carlos Vaquera, Didier Ladane, Francis Di Martino et son épouse, Norbert Ferré, Géo Georges, Belfiore, Carzola et son épouse, Jean-Philippe Loupi, Jean-Jacques Sanvert, Alpha, Henry Mayol, Luce, Armand Porcel, Yves Doumergue, Jean Ludow, Claude Rix, Mickael Vadini ... que ceux que j'ai oubliés me pardonnent. Le Camp de Poitiers est dignement représenté par Pascal Chambaut, Newrick et Kirwen et votre serviteur.

Je fais le tour des marchands de trucs, il y a : Devil, Figaro, Magicus, Mayol, Roxy, Jupiter, Agility, Arcane, Hariba Fiesta, La Boîte à Magie, Vladimir, Melo, Shaun Yee, Magix, Maximilian, Caiani, Kirten Flower, Bob Little, Alpha, Gauci, Save, Dante, SFP, Franck Cadillac, La Crypte Magique.

Il y a un bar dans le hall d'entrée avec des tables et des chaises pour permettre aux congressistes de consommer ou de communiquer et de se montrer des tours. Cet espace de confort sera en permanence utilisé et de multiples échanges s'y feront. Vers midi, nous nous rendons à l'Eden Casino qui proposait un menu à 100F tout compris pour les congressistes.

LE SHOW D'OUVERTURE

Audouin Rambaud souhaite la bienvenue à tous en français et en italien, puis remet en trophée pour sa représentativité dans le milieu magique national une Colombe d'Or à Jean-Pierre Hornecker. S'en suivra le show pendant lequel on applaudira :

Mister Morand : apparition de colliers avec des médailles, une chasse aux pièces et aux médailles, des manipulations de pièces géantes et le sel d'une main dans l'autre.

Mister John : il joue le rôle d'un automate amoureux d'un mannequin de cire et danse avec.

Bernard Coradi : en ventriloque avec son singe Valentin, qu'il fait chanter avec une bonne technique.

Marc Steiger : un original numéro de jonglerie avec des accessoires fluo dans le noir. J'apprécie la difficulté que l'artiste s'impose en travaillant avec des objets de poids et tailles vraiment différentes.

Mister Morand : sa routine des bols et des tomates, avec un humour qui lui colle à la peau donne à ce bonneteau un caractère agréable, j'ai beaucoup ri ! Une guillotine et les bambous chinois pour finir mais qui laissent une impression bien moins forte que celle rendue au premier numéro.
Gilbert COMBE et Pierre BUZZI

LE DEALER SHOW

Seuls quelques marchands présenteront un peu de leur matériel. J'ai remarqué chez Melo, la transformation d'un régime de bananes en un superbe et énorme perroquet en mousse. Toujours en mousse, la transformation d'un hamburger en un poulet rôti très bien réalisé ! Un marchand hongrois dont je n'ai hélas pas noté le nom nous a montré une superbe routine de corde avec trois anneaux enclavés et désenclavés, nettement différente des routines classiques connues.

Le temps de remonter au bar prendre un verre, puis nous changeons de salle et allons assister à la :

CONFERENCE DE SALVANO

Toujours très élégant, SALVANO nous propose ici une conférence sur la misdirection et le timing. Comme à son habitude, il nous présente des effets nets avec pratiquement pas de matériel. Son étude de l'utilisation du faux pouce est un chef d'oeuvre et nous prouve une fois de plus, que même si cet accessoire est vendu ouvertement en grande surface, les magiciens peuvent encore faire des miracles avec ! Je ne détaillerai pas ici le contenu de sa conférence, mais j'ai noté l'utilisation d'une feuille simple qui, roulée sur elle-même, permet l'apparition d'un foulard et peut être montrée vide aussitôt. L'utilisation d'un bouchon en liège sur le faux pouce permet des justifications pour aller en poche prendre le faux pouce, cette idée sera d'ailleurs fort bien développée et conclura un magnifique moment passé avec un artiste qui, malgré ses 72 ans a su nous faire rêver.
Salvano vend des notes qu'il a lui-même dessinées au prix de 50F. Hélas, il en a très peu et elles seront vendues en quelques minutes.

Salvano prépare un film et une conférence sur le topit, il nous effectue une passe ou deux pour nous mettre l'eau à la bouche!

Je laisse tout le monde quitter la salle et reste seul avec Salvano. Nous avons discuté pendant une demie-heure de la vie, de la famille, de sa famille. C'était très émouvant, bouleversant et très riche de sens, cet homme est d'une humanité qui force le respect, merci Monsieur Salvano de ce dialogue qui m'a rappelé les dialogues similaires que nous tenions autrefois avec Jean Baptiste Galland.

LE CONCOURS DE CLOSE-UP ET LE DÎNER DE GALA
Le concours de Close-Up
Vers 21heures, nous nous rendons au concours de close-up. Nous sommes très nombreux, il fait chaud, il y a des gens qui fument, il y a beaucoup de bruit, des difficultés pour disposer les congressistes aux tables, mais nous finissons par trouver une place. Des artistes sont engagés pour assurer les animations aux tables et nous verront défiler entre autres : Francis Tabary, Mickael Vadini, Salvano, la Fée, Erwin, Luce, Carlos Vaquera, Jean-Jacques Sanvert, Prompto, des élèves de Jean-Pierre Vallarino et les concurrents du concours de close-up. Hélas, à notre table, nous ne verrons la prestation que d'un seul concurrent au concours. Voici le résultat de ce concours :

  • 1er prix Colombe d'Or : Éric Leblond
  • 2ème prix ex-æquo : Jinie et Nourdine
  • 3ème prix : Xavier

En coulisse, après les festivités, je retrouve toute l'équipe à Jean-Pierre Vallarino et les commentaires concernant les concurrents du concours vont bon train. Yves Doumergue qui se trouvait là, nous fit la démonstration de sa carte déchirée et reconstituée; je peux vous garantir que c'était un grand moment, bravo Yves pour la modestie et le talent avec lesquels tu as présenté cet effet extraordinaire (Cf. Arcane n° 102).

SAMEDI 5 MAI

ERWINDès 10 heures, Alpha produit sa conférence sur le feu, hélas je n'ai pas pu y assister, pas plus qu'à la mini-conférence de Francis Tabary, car je réalisais dans le même temps une interview de Jinie sur la préparation de son concours et une mise au point avec Didier Ladane et Jo Maldéra sur les rapports entre le CAMP et l'AFAP. Je rencontre également Clint et nous échangeons quelques idées personnelles, il a vraiment de très bonnes idées, je lui promets de publier son Aerial Clint Count dans le trimestriel des Amis de l'Illusionniste qui paraîtra en juin prochain et qui s'intitule l'Escarboucle (Rassurez-vous, chaque président d'amicale ne recevra un exemplaire gratuit !)

INTERVIEW DE JINIE

D.L.- Jinie, pourquoi tenais-tu à te présenter en concours ?
J.- Je veux être une femme et une magicienne reconnue et je travaille pour cela. Je tenais aussi à rendre hommage à Jean-Pierre Vallarino.
D.L.- Vous avez préparé ce concours à deux, comment vous êtes-vous répartis les tâches ?
J.- Jean-Pierre a choisi les tours et moi les rôles de comédie. Nous n'avons pas eu beaucoup de temps de réflexion, nous avons travaillé dix jours avec beaucoup d'intensité.
D.L.- Que penses-tu que le public ait aimé dans ton numéro ?
J.- Je pense que présenter un tel numéro était surprenant, c'était inattendu, je chante et je joue trois rôles à la suite.
D.L.- Tu as obtenu un prix, qu'as-tu à dire à ce sujet ?
J.- Merci au maître, merci à ceux qui m'ont conseillée, qui m'ont soutenue et qui ont cru en moi.

CONCOURS DE SCENE

Etant membre du jury, je n'ai pas écrit le détail des prestations des 12 candidats, car je voulais être le plus précis possible dans la notation de l'appréciation de chacun d'eux. Dans l'ordre de passage, les candidats se nommaient : Petiot Roland, Enriquez Alain, Mounier Céline, Vanel Stéphane, Alciati Antoine, Estieu, Helfenstein Jérôme, Erwin, Moda Davio, Massimo Nario, Brière Cyril et Vallory.

À la majorité, les membres du jury ont décidé de ne pas attribuer de Colombe d'Or cette année. Seule une Colombe d'argent a été remise à Stéphane Vanel. Personnellement, j'ai beaucoup apprécié son numéro, sa rigueur et sa technique. Si Stéphane travaille un peu l'originalité et trouve quelques effets personnels, on devrait entendre parler de lui à l'avenir. Sa présentation est excellente, il est charmeur et a enthousiasmé le public. Le seul reproche qu'on a trouvé à lui faire est que son numéro était un peu court.
Je n'ai par contre pas apprécié les présentations parfois vulgaires d'un artiste qui a pourtant beaucoup de talent pour les imitations et l'esprit vif. Il nous a permis de combler les blancs entre les divers intervenants, mais parfois avec des histoires qui ne flattaient pas l'oreille de l'auditoire.

CONFERENCE DE JEAN-PIERRE VALLARINO ET CARLOS VAQUERA

J'ai raté le début de la conférence, car nous débattions du résultat du concours. De ce que j'ai pu voir, je peux écrire ceci : Jean-Pierre montrait des techniques et Carlos donnait des explications psychologiques. Le tout était vraiment drôle et bien mené. Beaucoup d'idées issues des questions directes de l'auditoire. Le duo mis au défi plusieurs fois nous a montré quelques bijoux avec divers contrôles de cartes, sandwiches et détournements d'attention. Carlos nous a démontré les effets d'une action secondaire permettant d'effectuer une action secrète après une action principale. Le tout était retransmis sur un écran géant. En conclusion, une conférence très agréable que je reverrais avec plaisir.

LE GRAND GALA DU SAMEDI SOIR

La Colombe d'Or ouvrait la scène au grand public pour un spectacle de qualité. Audouin Rambaud commença par la remise des prix aux gagnants des concours sous l'oeil attentif du directeur artistique du festival, Gérard Majax. Éric Leblond en plus de son premier prix reçut un chèque de 10 000f. Honneur fut rendu à Jean-Pierre Vallarino par les gagnants des concours pour le travail qu'il effectue depuis plusieurs années pour la magie. Honneur fut rendu également à Mac Ronay en l'invitant à monter sur scène. Vous vous souvenez sans doute de Mac Ronay, le magicien qui ratait tous ses tours avec des tics et des mimiques incroyables.

La présentation fut assurée par un couple d'italien Zebra Pois. Ces deux là sont bourrés de talent et ont amusé agréablement l'auditoire. Ils étaient dans le juste ton, sans prévaloir sur les artistes qu'ils présentaient, sans les encenser abusivement, ils ont su, dans une langue qui n'est pas la leur, mettre en valeur les artistes du gala.
Nous avons applaudi :

Luce : elle nous offre son numéro FISM qui a encore évolué avec des artifices superbes, deux boules volantes enflammées manipulées ensemble et parfaitement maîtrisées. Toujours avec le sourire et beaucoup de gentillesse, Luce évoque à la fois la fragilité de la femme et la puissance de la flamme. Cette ambivalence la rend très attachante. Bravo Luce !

Francis Tabary : il nous offre sa routine de corde. J'ai dû la voir cinquante fois, mais je suis toujours aussi admiratif ! Capturer l'attention d'un auditoire de plus de mille personnes avec un petit bout de corde est fabuleux.

Salvano : il produit son numéro de cocktails, on ne voit pas les prises, elles sont différées, c'est la perfection dans toute sa pureté, le public l'applaudit longuement et lui fait plusieurs rappels.

Mickael Vadini : bulles de savon et la double feuille déchirée et reconstituée. Les bols d'eau et la chasse aux pièces avec une fillette. Ce dernier numéro est un chef d'oeuvre. Il finit sur la neige japonaise.

Alpha : nous revoyons son numéro de cartes et perroquets. C'est plus impressionnant qu'à la télévision. Il n'y a pas de temps morts, tout s'enchaîne très vite, on sent une maîtrise et une habitude évidentes.

US Magic : un déferlement de grandes illusions avec un matériel incroyable ! Je n'ai pas aimé car je n'ai pas été "illusionné". Il était déjà tard, j'étais fatigué, était-ce pour cela que j'ai mal vécu ce'numéro ? J'ai eu l'impression d'assister à un déballage de marchands de trucs. J'ai vu un changement de costumes, un carton aux épées, la traversée d'une porte en bois, une disparition au ventilateur géant avec réapparition en salle, une femme rétrécie, la malle des Indes, une femme coupée en deux, Interlude, la neige japonaise, une lévitation horizontale tournante et enfin une disparition à la cape. J'espère que je n'ai rien oublié !

La présentation finale fut salvatrice, et nous nous retrouvâmes tous au bar dans le hall d'entrée. Je prends un verre avec Kind of Magic et Norbert Ferré, on discute de tout et de rien et je rentre à l'hôtel.

LE CONCOURS D'IMPROVISATION

Je crois que c'est Gérard Majax qui a lancé l'excellente idée d'un concours d'improvisation. Trois équipes se forment et on leur remet à chacune : un cintre, un jeu de cartes, une cravate, un carnet avec une feuille plastique, un tube de colle. Avec cela, ils doivent en 10 minutes préparer un ou des effets. Les concurrents peuvent avoir des gimmicks sur eux, mais ce matériel doit rester caché.

Ce concours est informel et je ne veux pas le commenter, car certaines figures du parterre magique français furent parodiées et je ne tiens pas à porter de jugement sur ce que j'ai vu et entendu. Sachez simplement que, comme la plupart des présents, j'ai beaucoup ri et que j'ai trouvé cette idée de concours très intéressante. Les trois équipes furent récompensées par des cassettes et des livres de Jean-Pierre Vallarino et Carlos Vaquera, suite à un vote à l'applaudimètre.

LA CONFERENCE DE JEAN-JACQUES SANVERT

Je ne l'ai vue que pendant quelques minutes, car il me fallait rentrer à Poitiers. J'ai donc demandé à Newrick de prendre les notes que je vais écrire maintenant (Merci à toi Newrick d'avoir pris le relais !)

Une vraie fausse explication sur les empalmages où les as empalmés ne deviennent visibles que sur la table. Une routine de bagues enclavées, qui, une à une, disparaissent pour être retrouvées dans trois endroits différents. La trame aluminée d'un billet de banque emprunté (sensée rendre les billets rigides et dont on voit les pointillés sur une face) est extraite complètement. La trame est ensuite réinsérée dans le billet. Un effet avec le boîtier de carte "Vista" : système de marquage qui permet facilement de retrouver une carte ou de révéler une prédiction.

LE GALA DE CLOSE-UP

La Fée : une page de magazine féminin est utilisée pour l'effet du papier déchiré et raccommodé. Les anneaux chinois avec ses bracelets. Une routine avec une bague empruntée et un ruban ou après quelques enclavages et désenclavages, la bague disparaît pour être retrouvée sur un de ses doigts.

Jean-Jacques Sanvert : une routine de cartes où, par une première technique, les quatre as sont sortis, puis un enchaînement avec une seconde technique où, de nouveau, les quatre as sont retrouvés puis posés côte à côte sur la table. On découvre alors en enlevant les as qu'il y avait dessous quatre paquets constituant le carré de 10, le carré de valets, le carré de dames et le carré de rois et que le reste du jeu est entièrement classé du 2 au 9 dans chaque couleur ! Une autre routine de carte ambitieuse avec une carte choisie et signée par un spectateur.
Plusieurs versions sont présentées et font l'objet d'un gag à répétitions, car à la fin de chaque version, la carte voyage dans l'une de ses poches. En final, toutes les cartes du jeu deviennent blanches et la carte signée est retrouvée dans une enveloppe cachetée, elle-même placée dans le compartiment à fermeture éclair de son portefeuille.

Henry Mayol : une routine de quatre pièces qui voyagent à travers la table. Deux petites cuillères sont sorties d'un étui ce cartes et mélangées pour qu'une spectatrice en choisisse une. Cette cuillère est placée dans un sac en papier. L'autre se tord seule entre les doigts du magicien. La spectatrice ressort sa cuillère du sac : elle est tordue de la même manière ! Une carte est choisie, signée et mélangée dans le jeu par une spectatrice. Trois cartes sont extraites du jeu, mais aucune ne correspond à la sélection. La spectatrice est priée d'envoyer un baiser en direction d'une de ces trois cartes. Cette carte est alors retournée: c'est maintenant la sélection avec en plus une marque faite au rouge à lèvres.

Yves Doumergue : un billet de 50F est emprunté, il se transforme en un billet de 500f. Le procédé est "expliqué " sur le processus de changement de valeur. En même temps que le boniment, on voit progressivement le billet se changer en billet de 200F, puis de 100F et enfin de 50F avant qu'il ne soit restitué.
Eric LEBLOND
Eric Leblond (prix Colombe d'Or 2001) : une routine de voyage de pièces qui commence sur les épaules des spectateurs placés à droite et à gauche de la table. Le numéro se poursuit par la transformation et la disparition de pièces de plus en plus grosses qui, à chaque fois, réapparaissent sur sa tête. Final avec l'apparition d'une flûte de champagne.

Guy Pardillos (prix Colombe d'Or 2000) : effet avec une petite cuillère tordue et redressée à vue. Routine de cigarette et briquet à la David Stone où quand l'un est visible, l'autre ne l'est plus et vice versa. En final, tout disparaît !

Didier Ladane (son numéro FISM de Lisbonne) : un hommage à Daï Vernon.
Un cadre représentant le maître tenant une carte en main est placée à distance de la table de close-up. Des boîtiers de cassettes vidéos servent à évoquer les bases classiques, comme le bonneteau. Une routine en gag où il y a des transpositions successives de cartes et de l'étui.
Twisting the aces : une spectatrice est conviée à prendre un carré dans le jeu. Des gommettes fluos signées par la spectatrice sont collées au dos des cartes. Les cartes se retournent une à une en main, puis se transforment ensuite en rois, puis en as. En final, une des cartes signées apparaît sous le verre du cadre qui protège le portrait de Daï Vernon.

Jean-Pierre Vallarino : Arrivée à la table de close-up en se parodiant lui-même (référence au sketch joué le matin même par l'équipe de Grenoble au concours d'improvisation). La parodie continue dans un effet où une carte choisie et signée est finalement retrouvée dans le boîtier de sa dernière cassette vidéo (boîtier protégé par une enveloppe cellophane).

CONCLUSION

J'ai été surpris de la qualité d'une organisation bien gérée. Je garde de cette manifestation un sentiment de "trop vite passé". J'ai eu beaucoup de plaisir à partager ces trois jours avec des gens que j'aime et que pour la plupart, je connais depuis pas mal de temps. J'ai été enchanté des nouvelles connaissances que j'ai faites et je ferais mon possible pour revenir l'an prochain au onzième anniversaire. Merci à Jean-Pierre Vallarino et Pascal.